En ces temps de futur élections, beaucoup de gens ne s’y retrouvent plus sur l’axe gauche/droite. À vrai dire, jusqu’à ce soir, moi aussi j’étais un peu paumé.
Je me suis alors représenté le pays comme un bateau, et la politique comme l’organisation du cap que va prendre le bateau.
Le bateau navigue, et c’est l’ébullition sur le pont, il va falloir décider du nouveau cap.
Il y a ceux qui veulent garder le cap, les conservateurs, qui se sont réunis sur la droite du pont. En ce moment c’est un cap en direction de l’étoile ‘neo-liberalis’ et ça leur convient bien. Pour certains c’est un cap qui s’est révélé bien plus tranquille que l’ancien. Et pour d’autre, il n’y a de toute façon aucun autre cap vraiment crédible. On en a essayé d’autre et ce n’était guère probant quand ça n’a pas fini horriblement. Sans compter que l’instinct humain aime bien la stabilité.
En face, les réformistes, sur la gauche du pont. Il y a aussi foule mais ils ne sont guère d’accord que sur une chose, il faut changer de cap. On le sait le cap ‘neo-liberalis’ amène sur de dangereux récifs. Pour certains il faut faire vite, réorganiser la vie sur le bateau et changer de cap au plus vite. Pour d’autre, il ne faudrait brusquer personne, il y en a qui vont avoir le mal de mer et ça risque de tourner à la mutinerie.
D’ailleurs la mutinerie a déjà commencé avec les barbes jaunes. Certains se sont ralliés aux réformistes, certains sont dépassés par cette « politique » et pour d’autre il faut revenir à l’ancien cap.
Car cet ancien cap, avant que le bateau n’aille sur le cap du ‘neo-liberalis’, n’était peut-être pas si mal. Ceux qui défendent cet ancien cap, les retro-réformistes, se sont réunis sur l’extrême droite du pont. Il y a 5 lunes, ils ont été défaits par les conservateurs. Ils sont peu appréciés des réformistes, même si ils ont un point commun : le cap ‘neo-liberalis’ pose problème.
Voilà, voila, je n’ai pas détaillé aucune idée de programme là-dedans, changez ‘neo-liberalis’ par l’idée en vogue d’une époque, et je pense que l’on y retrouvera les mêmes groupes politique. Ou même au sein d’une association, il y aura les conservateur, les réformistes et les retro-réformistes.